Comme il s'y était engagé, le gouvernement sécurise l'exercice des praticiens à diplôme étranger hors Union Européenne (PADHUE) dans les hôpitaux par un nouveau mécanisme de vérification des connaissances et un toilettage de leur statut précaire (contrats renouvelables de praticien attaché associé, FFI).
Amenés à combler la pénurie médicale, souvent indispensables, 4 000 à 5 000 PADHUE qui travaillent sur le sol français vont bénéficier d'un nouveau système de recrutement fondé sur le modèle de la validation des acquis de l'expérience (VAE).
Leur autorisation d'exercice leur sera attribuée à la carte, selon leur parcours et leur spécialité – et non sur concours comme jusqu'à présent. Après audition, une commission régionale de spécialité formulera l'un des trois avis suivants : délivrance du sésame, prescription d'une formation complémentaire pratique ou théorique pour « consolider » leurs compétences médicales ou rejet de la demande du candidat. Une commission nationale sous l'égide du ministère de la Santé tranchera.
En attendant, les PADHUE disposeront d'une autorisation temporaire d'exercice, sous réserve du dépôt de leur dossier de demande de régularisation définitive. La procédure est ouverte jusqu'au 31 décembre 2021.
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