Interrogé sur l'avenir des PADHUE au congrès de la Fédération des praticiens de santé, le Centre national de gestion (CNG, en charge de leur recrutement) a confessé les difficultés à identifier ces médecins qui officient souvent sous les radars des tutelles sanitaires.
« Il y a beaucoup de discussions autour du nombre exact de PADHUE, qui ne sont pas officiellement recensés, précise Philippe Touzy, en charge du département concours, autorisations d'exercice, mobilité et développement professionnel au CNG. Nous avons surtout du mal à repérer ceux en contrat précaire. Ces médecins sont invisibles dans le système de santé. »
« Pleinement conscient du drame humain » dans les hôpitaux français, le Dr Stéphane Donnadieu, anesthésiste-réanimateur et conseiller ordinal de Paris, explique de son côté que l'Ordre est « favorable » au principe de pré-inscription des PADHUE au tableau ordinal avant leur autorisation d'exercice pour mieux les repérer sur la carte sanitaire. Mais sans pour autant leur garantir une inscription définitive ensuite.
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