La greffe d’îlots de Langerhans est désormais bien codifiée quant aux procédures et indications. La morbidité peropératoire est faible, et les effets secondaires de l’immunosuppression, dont les modalités ont évolué, sont moins importants. Et surtout le taux de patients insulino-indépendants après greffe a largement progressé. Dans le dernier rapport du Registre collaboratif des greffes d’îlots (CITR, Collaborative Islet Transplant Registry), datant de 2017, 80 % des greffes sont fonctionnelles à 1 an, et près de la moitié des patients sont insulino-indépendants, quand on plafonnait à un sur quatre il y a vingt ans. À plus long terme, à 5 ans, au-delà de la réduction des besoins en insuline, des hypoglycémies sévères et de l’amélioration de l’HbA1c, on a constaté une amélioration de la neuropathie diabétique. Enfin, dans toutes les séries, la greffe est associée à une amélioration de la qualité de vie.
Intervention de la Pr Laurence Kessler (CHU de Strasbourg)
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