Un arrêté paru le 17 décembre au Journal officiel fixe la liste des nouvelles orientations du développement professionnel continu (DPC) pour 2016-2018. Ce texte précise les principaux axes de formation continue que devront suivre les médecins mais aussi de plusieurs professions du monde de la santé (biologistes, pharmaciens, auxiliaires médicaux, infirmiers, kinésithérapeutes...).
Le gouvernement a défini 34 orientations nationales de DPC s’inscrivant dans le cadre de la politique sanitaire nationale. Celles-ci portent sur la prévention et la « promotion de la santé » et concernent le dépistage des cancers (sein, colorectal, cancer de l’utérus), la politique vaccinale, l’accès à la contraception. Le repérage de l’obésité, de la maltraitance, de conduites addictives ou d’une maladie neurodégénérative figurent également parmi les thématiques prioritaires nationales, de même que les actions visant à éviter l’usage inapproprié des médicaments (antibiotiques, anxiolytiques), l’iatrogénie ou le générique.
À chaque spécialité, ses priorités
Pour les médecins, le gouvernement a fixé des orientations spécifiques, spécialité par spécialité, sur la base des propositions des conseils nationaux professionnels (CNP). En médecine générale, l’évaluation des facteurs de risque pour les patients à risque cardio-vasculaire, l’élaboration et le suivi d’un projet de santé et de soins partagé pour les polypathologies des personnes âgées, le surpoids et l’obésité de l’enfant et de l’adulte, la gestion et le suivi de la grossesse, la contraception, la ménopause, ou le risque cardiovasculaire font partie des thèmes retenus par les pouvoirs publics.
Parmi les nombreuses autres orientations définies par spécialité, sont inscrites la prescription raisonnée des examens complémentaires en cardiologie, les nouvelles technologies dans la pratique quotidienne en dermatologie, la prise en charge multidisciplinaire du diabète de type 1 et 2, de l’obésité et de la dénutrition en endocrinologie, la prise en charge de l’infertilité et des grossesses pathologiques en gynécologie-obstétrique ou encore la prévention et le dépistage chez l’enfant des troubles du développement psychomoteur en pédiatrie.
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