Si l’objectif du médecin est d’apporter à son patient des soins de qualité appropriés à son état, quel est l’objectif de l’Etat quant à la santé de la population ?
Se résume-t-il, en dehors de discours stériles, à ces seuls objectifs : la vaccination et les cancers du sein et colo-rectal ?
Comme, par exemple, intervenir activement dans la lutte contre les maladies endocriniennes et métaboliques comme l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et pulmonaires, les cancers, ….., maladies reconnues être provoquées par la "malbouffe", les pesticides, la pollution…., la dégradation de l’environnement. ?
La progression de ces maladies, dans notre société de surconsommation ou seul le profit est porté aux nues, porte à penser que le gouvernement abandonne ces objectifs de santé publique afin de contenter les exigences formulées par les financiers, les lobbyings agroalimentaires et autres multinationales.
Les hommes politiques savent que leur avenir dépend en grande partie de leurs bienfaiteurs argentiers, et ne peuvent donc les dénigrer ouvertement. Il est, pour eux, plus facile et plus rentable d’accuser les médecins (bouc émissaire) de contribuer au déficit de la Sécurité sociale par la prescription de traitement inadéquat, la prescription d’actes biologiques et radiologiques superflus ou inappropriés, que d’avouer leur responsabilité ainsi que celle des industries agroalimentaires et de pesticides, etc…. dans la progression de ces maladies.
Le rôle de l’Etat ne serait-il pas logiquement de favoriser le "ßio", l’écologie, ….. et non de privilégier ces multinationales qui induisent ces maladies ?
Par copinage ou tributaire des financiers et des lobbyings, l’Etat camoufle aux yeux des Français son inaction, accuse les médecins de contribuer au déficit de la Sécurité sociale par ces soins mal appropriés, asservit les médecins à titre de sanction.
Cette soumission lui permettra d’installer une médecine purement comptable, médecine nocive pour la santé des Français, car il existe une corrélation entre la diminution de la prise en charge des soins par la Sécurité sociale et l’augmentation des maladies induites par ces industries. Pour remédier au "trou" de la Sécurité sociale creusé par l’accroissement de ces maladies, l’Etat choisit de restreindre le système de soins, la protection sociale des assurés sociaux plutôt qu’agir contre ces industries polluantes et mortelles.
L’Etat en privilégiant ces industries nuisibles à la santé des Français aura atteint son objectif : continuer d’obtenir les bienfaits des argentiers, tout en niant sa responsabilité sur l’état de santé des français soumis à une médecine comptable.
Le médecin doit-il entrer dans ce jeu ? En se taisant il entre dans la logique de l’Etat en espérant trouver une sécurité financière, mais il abandonne toute idée de soigner de façon correcte et éthique.
Docteur Jean HVOSTOFF
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