Sur le plan de la robotique, il y a encore beaucoup de progrès à faire. « Les exosquelettes du futur seront plus souples et beaucoup plus discrets », projette le Pr Isabelle Laffont.
Comme l'École polytechnique de Zürich qui a déjà lancé des travaux en ce sens, les roboticiens du laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM, université de Montpellier/CNRS) croient à cette approche du problème.
« Les exosquelettes sont contre-nature, estime Abderrahmane Kheddar, responsable de l'équipe interaction homme robot au LIRMM. Dans le contexte général de l'industrie, les exosquelettes n'ont pas fait leurs preuves. Ils rajoutent du poids et des contraintes. Pour une utilisation à long terme, en particulier pour les tétraplégiques, une structure rigide ne convient pas, ce n'est pas facile de se mettre dedans et de s'en démettre sans compter les problèmes de frottement sur la peau et les muscles. Il n'y a pas que marcher dans la vie, il y a tous les actes de la vie quotidienne, par exemple s'asseoir ou se mettre debout. »
Selon lui, « il faudrait aller vers des exosquelettes légers de type habits "intelligents" dont le tissu serait utilisé et contraint pour régénérer le mouvement. Ces exosquelettes plus passifs sans moteurs exploiteraient la passivité et la gravité du mouvement ».
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