Chez l’adolescent, un épisode dépressif caractérisé (EDC) est difficile à repérer du fait :
- d’une confusion entre la dépression et la dépressivité de la « crise d’adolescence » ;
- de symptômes parfois trompeurs, même si la plupart des caractéristiques de la dépression de l’adulte se retrouvent chez l’adolescent, d’autant plus qu’ils avancent en âge.
Certains symptômes dépressifs peuvent être spécifiques : abus d’alcool, consommation de drogues (y compris médicaments), agitation, violence verbale, irritabilité ou indifférence apparente. Dans cette tranche d’âge, aucun symptôme n'est spécifique à la dépression, qui s'exprime davantage par des comportements que par intériorisation comme c'est le cas chez l'adulte.
- du caractère fluctuant des symptômes selon le lieu (maison, collège...) et l’environnement (culturel, familial, relationnel) ;
- de la présence de moments où l’adolescent dépressif se sent mieux, lorsqu’un événement positif survient, par exemple ;
- de la capacité de l’adolescent à conserver des capacités de fonctionnement dans certains domaines (relationnel, scolaire…) ;
- de l’irritabilité et de l’agitation de l’adolescent qui suscitent de la part de son entourage des attitudes davantage hostiles qu'empathiques ;
- du rapport à l’adulte (dont le médecin), qui peut être perçu comme intrusif ou menaçant.
L’adolescent ne donne pas spontanément sa confiance ni n’exprime directement et spontanément ses ressentis : il les présente plutôt indirectement à travers son comportement ou des somatisations.
Au final, la dépression de l’adolescent n'est reconnue, et adéquatement traitée, que chez la moitié d’entre eux.
- d’une confusion entre la dépression et la dépressivité de la « crise d’adolescence » ;
- de symptômes parfois trompeurs, même si la plupart des caractéristiques de la dépression de l’adulte se retrouvent chez l’adolescent, d’autant plus qu’ils avancent en âge.
Certains symptômes dépressifs peuvent être spécifiques : abus d’alcool, consommation de drogues (y compris médicaments), agitation, violence verbale, irritabilité ou indifférence apparente. Dans cette tranche d’âge, aucun symptôme n'est spécifique à la dépression, qui s'exprime davantage par des comportements que par intériorisation comme c'est le cas chez l'adulte.
- du caractère fluctuant des symptômes selon le lieu (maison, collège...) et l’environnement (culturel, familial, relationnel) ;
- de la présence de moments où l’adolescent dépressif se sent mieux, lorsqu’un événement positif survient, par exemple ;
- de la capacité de l’adolescent à conserver des capacités de fonctionnement dans certains domaines (relationnel, scolaire…) ;
- de l’irritabilité et de l’agitation de l’adolescent qui suscitent de la part de son entourage des attitudes davantage hostiles qu'empathiques ;
- du rapport à l’adulte (dont le médecin), qui peut être perçu comme intrusif ou menaçant.
L’adolescent ne donne pas spontanément sa confiance ni n’exprime directement et spontanément ses ressentis : il les présente plutôt indirectement à travers son comportement ou des somatisations.
Au final, la dépression de l’adolescent n'est reconnue, et adéquatement traitée, que chez la moitié d’entre eux.
Étude et pratique
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Cas clinique
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