L'évaluation et le traitement des douleurs
Ils constituent la voie d'entrée de la prise en charge d'un malade en fin de vie. Le traitement d'un jour n'est pas pour toujours : une réévaluation régulière des modalités thérapeutiques est indispensable à l'adaptation des produits et des posologies. Tous les médicaments permettant de traiter des douleurs nociceptives et de désafférentation sont accessibles à domicile grâce à l'existence des officines, des réseaux et des HAD. Il importe d'anticiper et traiter les effets secondaires de ces traitements (7).
Les sympômes autres que douloureux
Ils conduisent à l'utilisation de plusieurs médicaments actuellement bien connus en soins palliatifs. Les benzodiazépines sont prescrits aux patients souffrant d'anxiété, certaines douleurs neuropathiques, de comitialité, de hoquet. Une place est réservée au midazolam lorsque dominent des symptômes réfractaires ou des situations d'urgence nécessitant une sédation. Les neuroleptiques peuvent être utilisés lorsque le malade est agité, confus ou qu'il présente des hoquets, nausées, vomissements tenaces. Les corticoïdes sont bien connus avec leurs voies d'administration et indications multiples : anorexie, asthénie, certaines algies, œdèmes et épanchements, hypertension intra-cranienne, syndromes compressifs, occlusifs, inflammations post-radiques. La phase terminale peut conduire à prescrire la scopolamine lorsque l'hypersecrétion bronchique encombre les voies aériennes supérieures. Elle peut être utilisée également lors d'occlusion intestinale, d'hypersudation génante. Enfin, l'octréotide, analogue de la somatostatine, est prescrite lors de fistule digestive cutanée, d'occlusion intestinale. Par ailleurs, un malade en fin de vie justifie de tous les traitements nécessaires en cas de maladie intercurrente selon les règles de l'art et les données de la science.
Organiser la collégialité de la prise en charge médicale
Afin de ne pas rester seul face à une situation complexe et difficile, le médecin généraliste peut s'appuyer sur ses confrères du service de l'HAD ou du réseau voire ses correspondants habituels. La qualité des soins au patient et sa famille y gagne ainsi que la prévention de l'épuisement professionnel. En effet, soigner un malade en fin de vie à domicile est un engagement pour chaque membre de l'équipe.
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