> Ces dernières années ont vu une évolution considérable dans le traitement invasif de la fibrillation atriale. De nombreux systèmes existent mais tous reposent sur deux techniques : la cryo-ablation ou la radiofréquence. Elles visent principalement à isoler les veines pulmonaires (5), zone les plus fréquemment impliquées dans le déclenchement de la fibrillation atriale.
> Les taux de réussite oscillent entre 35 % et 85 %, les facteurs de bon pronostic de réussite étant, l’âge inférieur à 65 ans, la taille de l’oreillette gauche peu ou pas dilatée et la fibrillation auriculaire paroxystique. Ces procédures n’étant pas complètement indemnes de complications parfois sévères (0,6 % d'accident vasculaire cérébral per procédure, 1,3 % d'hémopéricarde), elles sont réservées aux patients présentant le moins de comorbidités et les meilleures chances de succès (donc au bénéfice le plus important et au risque le plus faible) qui sont par ailleurs symptomatiques. Chez ces patients, elles se positionnent comme une alternative aux anti-arythmiques mais ne permettent pas, en revanche, de s'affranchir d’un traitement anticoagulant efficace compte tenu du risque de récidive à long terme.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)