› A l'issue de l'interrogatoire, de l'examen clinique et du bilan de 1re intention, un diagnostic étiologique peut le plus souvent être porté. Par exemple celui de maladie cœliaque (anticorps anti-transglutaminase et/ou IgA anti-endomysium, biopsies duodénales), de cholestase, de parasitose intestinale, de maladie de Crohn, de colite microscopique…
› En l’absence de diagnostic, un fécalogramme est demandé avec notamment une recherche de stéatorrhée et en cas d’hypo-albuminémie une mesure de la clairance de l’alpha 1 antitrypsine.
Le but est de différencier diarrhée de malabsorption (voir encadré 2) et diarrhée hydro-électrolytique (voir encadré 3), celle-ci incluant la diarrhée motrice par accélération du transit, la diarrhée osmotique (appel d’eau par hyperosmolalité intra-luminale), la diarrhée sécrétoire, avec ou sans lésion intestinale. Ces différents mécanismes peuvent être associés. La diarrhée volumogénique, rare et due au syndrome de Zollinger-Ellison, correspond à une hypersécrétion qui dépasse les capacités d’absorption du grêle et du côlon.
› Si ces examens ne sont pas contributifs, on réalise :
– un test au rouge carmin pour chercher une diarrhée motrice,
– des analyses fécales plus complètes (ionogramme, pH, recherche de laxatifs),
– éventuellement une épreuve de jeûne, la persistance de la diarrhée lors du jeûne orientant vers une diarrhée sécrétoire.
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