CHAPITRE 5 : LES CONSULTATIONS DE SUIVI
Publié le 14/10/2016
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→ En cas de traitement médicamenteux, la fréquence du suivi est conditionnée par le renouvellement du traitement, tous les 28 jours. Dans les autres cas, la fréquence du suivi est adaptée à la sévérité des symptômes et des comorbidités associées, idéalement tous les 3 à 6 mois.
→ L’observance du traitement par MPH doit être scrupuleusement évaluée. Dans cette maladie, les oublis ont tendance à être fréquents ; il est judicieux de suggérer des mesures facilitant l’organisation des prises (p.ex. alarme sur smartphone). Le profil de tolérance du MPH est connu.
La plupart des effets indésirables sont transitoires et modérés, ne justifiant qu’une surveillance (voir tableau 2) :
■ Le MPH peut entraîner une augmentation de la pression artérielle (en moyenne +10 mm Hg) et de la fréquence cardiaque. Ces manifestations sont réversibles à l’arrêt du traitement. ■ Les troubles du sommeil doivent faire l’objet d’une attention particulière. Ils peuvent être liés aux symptômes du TDAH mais aussi survenir ou être aggravés par le traitement médicamenteux.
■ Certains troubles psychiatriques (ou exacerbation de troubles préexistants) ont été rapportés avec le MPH : aggravation de l’anxiété, dépression, survenue de symptômes psychotiques ou maniaques. Face à des idées ou un comportement suicidaires, l’arrêt du MPH doit être envisagé. Le MPH n’est pas recommandé chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques.
■ Le MPH peut abaisser le seuil épileptogène et doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'épilepsie, mais n’est pas contre-indiqué en cas d’épilepsie stable.
→ À long terme, il n’y a pas de dépendance au MPH chez les enfants présentant un TDAH traité. Il existe un effet protecteur du MPH quant aux risques d’addiction aux substances psychoactives (ce risque étant à la base plus élevé chez ces enfants), d’autant plus protecteur que la mise en route du traitement est précoce.
Des soins pluriprofessionnels
L'échange entre la médecin généraliste et spécialiste doit être réciproque : le spécialiste envoie la synthèse des tests pratiquées et le généraliste informe le spécialiste de l'évolution des troubles et des éventuels effets indésirables. Orthophoniste, psychologue, ergothérapeute, ... peuvent intervenir dès l'hypothèse diagnostique.
→ L’observance du traitement par MPH doit être scrupuleusement évaluée. Dans cette maladie, les oublis ont tendance à être fréquents ; il est judicieux de suggérer des mesures facilitant l’organisation des prises (p.ex. alarme sur smartphone). Le profil de tolérance du MPH est connu.
La plupart des effets indésirables sont transitoires et modérés, ne justifiant qu’une surveillance (voir tableau 2) :
■ Le ralentissement du développement staturo-pondéral est dose-dépendant et réversible à l’arrêt du traitement. Il faut suivre à chaque visite : poids, taille, IMC.
■ Le MPH peut entraîner une augmentation de la pression artérielle (en moyenne +10 mm Hg) et de la fréquence cardiaque. Ces manifestations sont réversibles à l’arrêt du traitement. ■ Les troubles du sommeil doivent faire l’objet d’une attention particulière. Ils peuvent être liés aux symptômes du TDAH mais aussi survenir ou être aggravés par le traitement médicamenteux.
■ Certains troubles psychiatriques (ou exacerbation de troubles préexistants) ont été rapportés avec le MPH : aggravation de l’anxiété, dépression, survenue de symptômes psychotiques ou maniaques. Face à des idées ou un comportement suicidaires, l’arrêt du MPH doit être envisagé. Le MPH n’est pas recommandé chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques.
■ Le MPH peut abaisser le seuil épileptogène et doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'épilepsie, mais n’est pas contre-indiqué en cas d’épilepsie stable.
→ À long terme, il n’y a pas de dépendance au MPH chez les enfants présentant un TDAH traité. Il existe un effet protecteur du MPH quant aux risques d’addiction aux substances psychoactives (ce risque étant à la base plus élevé chez ces enfants), d’autant plus protecteur que la mise en route du traitement est précoce.
Des soins pluriprofessionnels
L'échange entre la médecin généraliste et spécialiste doit être réciproque : le spécialiste envoie la synthèse des tests pratiquées et le généraliste informe le spécialiste de l'évolution des troubles et des éventuels effets indésirables. Orthophoniste, psychologue, ergothérapeute, ... peuvent intervenir dès l'hypothèse diagnostique.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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