-› Les orages
Des épidémies d’asthme aigu grave (AAG) ont été décrites après les violents orages d’été (26-28). Elles ont été attribuées à la pollution atmosphérique (ozone), à la chute brutale de température (10°C ou plus), à l’augmentation de l’hygrométrie, et surtout aux pollens. La plupart de ces AAG survient chez les sujets déjà atteints de rhume des foins. Les pollens, ramollis par la pluie et déchiquetés par l’orage, libèrent des particules amylacées allergisantes qui pénètrent dans les petites bronches et provoquent des crises graves. Après plusieurs orages, le nombre d’admissions aux urgences a été multiplié par 10 à 20 par rapport aux jours normaux. Ces patients ont une inflammation bronchique plus importante (et moins bien contrôlée par les corticoïdes inhalés) par rapport à ceux qui n’avaient pas d’asthme associé aux orages.
-› La pollution
Les pics de pollution atmosphérique sont responsables d’exacerbations chez l’asthmatique connu, enfant ou adulte.
Prévention :
I) ne pas faire d’exercice physique en cas de pollution à l’ozone,
II) si la sortie est nécessaire et la pollution durable : augmenter le traitement de fond et/ou prendre un bêta2-mumétique d’action rapide en prévision d’une activité en extérieur.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)