E1. Comment les médecins peuvent intégrer les e-cigarettes

Publié le 10/01/2014
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- Pour le fumeur qui veut arrêter et qui ne demande rien sur l’e-cigarette, les traitements classiques validés restent et resteront les traitements de références.

- Pour le fumeur qui garde quelques cigarettes après quelques semaines de traitement classique, remplacer les dernières cigarettes par des e-cigarettes pourrait plausiblement apporter un bénéfice bien qu’aucune étude ne vienne le prouver.

- Pour le fumeur qui, de lui-même, a remplacé toutes ses cigarettes par des e-cigarettes, le médecin peut accompagner la baisse des concentrations de nicotine sur 2-3 mois et l’étalement sur la journée des prises de vapeur. Le médecin n’encouragera pas (mais n’interdira pas) l’arrêt du vapotage avant 2-3 mois sans aucune cigarette.

- Le médecin encouragera celui qui fume et vapote à vapoter de plus fortes concentrations de nicotine (jusqu’à 19,6mg/ml) et plus souvent ou introduira des patchs de nicotine de façon à aider à éliminer les cigarettes restantes.

- Au non-fumeur ou à l’ancien fumeur qui a arrêté depuis des années et qui veut expérimenter un nouveau plaisir, la réponse du médecin doit être cinglante : « NON ! » .



Source : lequotidiendumedecin.fr