La grossesse chez la patiente diabétique reste une grossesse à haut risque puisque le diabète influence le devenir materno-fœtal. L’hyperglycémie maternelle est associée à une augmentation du risque de malformations congénitales, de mort in utero et/ou de macrosomie fœtale au cours du diabète pré-gestationnel (type 1 ou type 2). Pour le diabète gestationnel (DG), cette morbidité dépendant de l’hyperglycémie maternelle est essentiellement associée à une macrosomie. La qualité de l'équilibre glycémique maternel est donc fondamentale pour réduire les complications à la fois chez la mère et le fœtus.
L’ASG permet une optimisation thérapeutique permettant un meilleur contrôle des hyperglycémies, notamment postprandiales fortement corrélées avec les complications materno-fœtales. Bien que les modalités pratiques (horaires et fréquences) restent à ce jour discutées puisque nous manquons d’études avec haut niveau de preuves, il convient d’effectuer au moins quatre glycémies capillaires au cours du diabète gestationnel traité par diététique, et au moins six glycémies capillaires en cas d’insulinothérapie associée. Les objectifs sont plus stricts qu'en l'absence de grossesse : < 0,95 g/l en préprandial et < 1,2 g/l, 2 heures après le repas.
Mise au point
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Cas clinique
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Étude et pratique
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