Est-il possible d’améliorer la situation, si oui par quel moyen ?

Publié le 20/05/2011
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Pour Olivier Kandel (Poitiers), la sous-notification des effets indésirables résulte de plusieurs freins. La procédure de notification n’est pas assez simple, « elle est chronophage », l’effet des campagnes de sensibilisation est de courte durée, les médecins ne jugent pas utiles de signaler les effets secondaires déjà connus estimant que c’est inutile. Les médecins ne savent pas que l’épidémiologie fine des effets indésirables n’est pas connue et que leurs déclarations sont une action de santé publique. Ils ignorent que le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) qui manque de données, souhaite que tous les effets indésirables soient déclarés, même ceux considérés comme banaux. L’état des lieux montre que le relevé structuré des effets indésirables en médecine générale est techniquement possible de façon non chronophage. Pour Olivier Kandel, le moyen d’augmenter le nombre de notifications d’effets indésirables en médecine générale « est de simplifier le système avec une fiche de déclaration simple via internet, remplie en quelques minutes ». Par ce moyen « je réalise 2 ou 3 notifications au Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) par semaine, alors qu’avant je ne le faisais pas. »


Source : lequotidiendumedecin.fr