Depuis quelques années, certains pensent que les fibromes interstitiels peuvent à eux seuls, provoquer une infertilité, peut être en raison d’une perturbation de l’activité musculaire utérine qui retentirait sur l’ascension spermatique ou la nidation. En outre, ces fibromes peuvent se compliquer au cours de la grossesse et favoriser un accouchement très prématuré 19% d’avortement après myomectomie contre 41% avant..
Aujourd’hui, de nombreux travaux ont montré que si une infertilité chez une femme porteuse de fibrome n’est expliquée par aucune autre anomalie, il est logique d’en proposer l’ablation. Dans un suivi prospectif d’une cohorte 11% des femmes avec fibromes ont conçu contre 25 % sans et 42% après myomectomies laparoscopiques (Donnez). La crainte d’adhérences post opératoires réduisant les chances de captation ovulaire, complication classique et crainte des myomectomies, est en partie dissipée par la possibilité éventuelle de recours à la FIV. Ainsi l’indication de la myomectomie, à la condition qu’elle soit bien pesée, s’est-elle récemment développée en particulier grâce à la possibilité de la réaliser par laparoscopie.
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