Une estimation exacte de la DE est difficile en raison du rôle délétère de la maladie hypertensive par elle-même sur la fonction érectile (2) par le biais de la dysfonction endothéliale. Son incidence chez les patients hypertendus traités serait comprise entre 0 et 25 % (3). Rappelons que la DE a été identifiée comme un symptôme sentinelle de la maladie coronarienne.
›La survenue d’une DE iatrogène dépend de la classe d’antihypertenseurs prescrits. Les diurétiques thiazidiques sont responsables deux fois plus souvent de DE que le placebo (17 vs 8 %) ou que d’autres antihypertenseurs (acebutolol, amlodipine, chlorthalidone, doxazosine, énalapril) (4). La spironolactone peut être responsable de DE et de diminution de la libido. Les plus anciens bêta-bloquants non sélectifs d’action centrale tel que le propranolol pourraient être impliqués dans la survenue de DE (5). Les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion n’ont pas d’effet délétère sur les fonctions sexuelles en général et sur l’érection en particulier. Il pourrait paradoxalement exister un effet favorable sur la fonction érectile des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (sartans) (6).
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)