- Douleurs abdominales de 6 à 72h, récurrentes, fièvre, contexte ethnique,
CRP augmentée : penser à une fièvre méditerranéenne familiale.
- Douleurs abdominales avec troubles neurologiques ou neuropsychiatriques (ataxie, troubles psy, épilepsie…), nausées ou vomissements, début parfois dans l’enfance : demander le dosage de l’ammoniémie dont l’élévation permettra de détecter un déficit du cycle de l’urée.
- Association de douleurs abdominales importantes avec des signes dysautonomiques, (tachycardie sans fièvre, hypertension artérielle) : mettre les urines à la lumière et doser les précurseurs des porphyrines dans les urines (porphobilinogène et acide amino-lévulinique). Leur augmentation doit faire évoquer une porphyrie aiguë.
- Douleur abdominale › 6h avec angio-œdème de moins de 12h, sans urticaire ± œdème laryngé récurrent : évoquer un angio-œdème.
- Douleurs abdominales associées à un purpura vasculaire souvent nécrotique,
des arthralgies (genoux, chevilles) ± rectorragies : penser au purpura rhumatoïde.
- Une douleur abdominale dans un contexte de thromboses récidivantes et d’anémie hémolytique, urines foncées au lever le matin : évoquer une hémoglobinurie paroxystique nocturne (surtout si le test de Coombs est négatif).
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)