L'enquête FLAHS 2010 (French League Against Hypertension Survey), menée grâce à un questionnaire auto-administré auprès d'un échantillon de 3 718 sujets de 35 ans et plus entre mai et juin 2010, montre que sur les ordonnances comportant une seule classe pharmacologique (45 % des ordonnances), les ARA2 arrivent en tête avec 30 % des prescriptions (1). Ils sont suivis par les bêtabloquants (29 %), les IEC (14 %), puis par les inhibiteurs calciques (12 %), les diurétiques (8 %), la spironolactone (3 %), les antihypertenseurs centraux (2 %), les alphabloquants (1 %) et l'inhibiteur direct de la rénine, l'aliskiren (1 %). "Ces données concernant les monothérapies ne reflètent pas nécessairement les prescriptions initiales, la majorité des patients inclus dans l'enquête n'étant pas de nouveaux hypertendus. Par exemple, les diurétiques, volontiers prescrits en première intention en monothérapie, ne figurent plus que sur 8 % des ordonnances de monothérapie au moment de l'enquête, en raison probablement d'une efficacité insuffisante sur les chiffres tensionnels et/ou d'une mauvaise tolérance, explique le Pr Girerd, ce qui a amené le prescripteur à changer de molécule".
S'agissant des ordonnances de bithérapie (33 % des ordonnances), les ARA2 figurent sur 56 % d'entre elles, les diurétiques sur 53 %, les IEC sur 31 %, les bêta-bloquants sur 27 % et les inhibiteurs calciques sur 25 %.
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