Les négociateurs n’ont pas intérêt à « se rater ». D’autant que les médecins, eux, ne les « rateront pas ». Reste que beaucoup sont si désemparés qu’ils ne croient guère à l’utilité des nouvelles discussions qui commencent aujourd’hui. Ils doutent même de l’utilité du système conventionnel ; ils restent profondément sceptiques sur la capacité des syndicats à les représenter et sur la réelle volonté de l’assurance-maladie à prendre la mesure du malaise qui étreint la profession.
La baisse très sensible de la participation aux dernières élections professionnelles est une illustration parfaite de ces désillusions, que confirment la vivacité et la sévérité des témoignages que reçoit la rédaction du « Quotidien ». Les médecins ne croient plus, pour nombre d’entre eux, en l’avenir. Grave, Docteur !
D’où la responsabilité des syndicats et des caisses qui, au-delà de leurs querelles habituelles et légendaires, doivent apporter des solutions concrètes et réalistes au désarroi des médecins. Ce ne sera pas facile, vu la conjoncture économique et l’état d’esprit du corps médical. L’enjeu est d’importance. Au-delà du système conventionnel, il engage la société. Si l’on veut que ce contrat qui lie depuis 40 ans médecins, caisses et patients soit une nouvelle fois reconduit, l’accord est indispensable. Un accord qui ne peut être au rabais, qui ne doit pas être médiocre. Il ne serait pas toléré.
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