APRÈS les mises en garde de l’Ordre des médecins, les fortes critiques de MG-France, du Syndicat des médecins libéraux (SML) ou encore d’Union Généraliste (UG), l’UNOF (la branche généraliste de la CSMF) défend pour sa part le contrat-type national mis en place par décret du 31 décembre dernier pour les médecins traitants exerçant à titre libéral dans les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Pour le Dr Michel Combier, président de ce syndicat, les contrats individuels signés auparavant entre les médecins exerçant en EHPAD et le responsable d’établissement « étaient souvent léonins, contraignant parfois le médecin libéral à être payé au forfait et non à l’acte, et l’obligeant à participer à des réunions non rémunérées ». Michel Combier reconnaît volontiers que le contrat national prévu par le récent décret « n’est pas parfait et demande des améliorations. Mais ceux qui expriment aujourd’hui leur mécontentement n’étaient pas aux réunions préparatoires au décret ».
Union Généraliste (UG), après d’autres, s’est élevée contre l’obligation faite aux médecins traitants ayant des patients en EHPAD de signer ce contrat-type national d’ici au 31 mars prochain. Le syndicat constate qu’il ne sera plus possible « pour un médecin non contractant, d’intervenir en EHPAD auprès de ses malades après cette date ». UG appelle à ne pas signer les contrats-types, à continuer les visites de patients en EHPAD jusqu’à la date limite du 31 mars, et à partir du 1er avril, conformément au décret, à ne plus faire aucune visite en EHPAD si l’établissement tente d’imposer le contrat-type. De son côté, MG-France appelle les généralistes au boycott des contrats EHPAD. Le syndicat estime que ce contrat crée un lien de subordination entre le médecin et la structure, réintroduit la déclaration d’absence et autorise le licenciement à la discrétion du directeur.
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