Dans le prolongement de la première année commune des études de santé (PACES) lancée lors de la précédente rentrée universitaire, des arrêtés vont mettre en place le grade de licence pour les quatre filières de la PACES que sont la médecine, la pharmacie, l’odontologie et la maïeutique. Les étudiants de ces quatre filières pourront bénéficier d’un diplôme correspondant au niveau licence après leurs trois premières années d’études. Ces trois années comprennent des enseignements théoriques, méthodologiques, appliqués et pratiques et l’accomplissement de stages. La validation des unités d’enseignements (UE) permettra l’acquisition de crédits européens correspondants.
Quatre arrêtés sont en cours de préparation. Ils ont été approuvés par le Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (CNESER) et doivent paraître prochainement. Ils prévoient que la formation en médecine a pour objectif « l’acquisition de connaissances scientifiques de base (biologie, sciences exactes sciences humaines et sociales), indispensables à la maîtrise ultérieure des savoirs et des savoir-faire nécessaires à l’exercice des métiers médicaux ». Quatre principes sont retenus par les textes pour l’attribution du grade de « licence en sciences médicales » : le rejet de l’exhaustivité, la participation active de l’étudiant, la pluridisciplinarité et l’ouverture. Ce grade de licence est la première étape du passage des études de santé au cursus européen du LMD (licence-master-doctorat) qui prévoit un diplôme après 3, 5 et 8 ans d’études. La prochaine devrait être un peu plus compliquée en médecine puisqu’il s’agira de mettre en place le grade de Master (5 ans) à une formation dont les deux premiers cycles tiennent aujourd’hui en 6 années.
Pass-L. AS : confrontés à une réforme trop complexe, les doyens réclament une seule voie d’accès par université
Laurence Marbach (Lipseim) : « Rien n’est fait véritablement pour éviter les suicides des étudiants en médecine »
Exclus de la nouvelle convention, les médecins remplaçants ripostent et déposent un recours
Blessée pour les JO, l’interne Marie Bouchard s’élancera sur le 10 km pour tous