Du rock français à la médecine générale, il n’y a parfois qu’un pas... C’est en tout cas celui franchi par Sarah Rebert, lauréate du Prix spécial du jeune généraliste. La Parisienne, classée 24e au ECNi, et première à opter pour la médecine générale, a en effet fait médecine « sur le tard ». Après le lycée, elle se lance d’abord dans la musique, le rock, et ne démarre qu’à 21 ans son parcours de futur médecin. « Je n’ai absolument aucun médecin dans ma famille, ils sont plus proches du domaine artistique ou littéraire », explique l’interne de 27 ans. Pourtant, dès toute petite, les études médicales l’attirent : « tout ce qui concerne le corps humain m’intéresse, les problèmes complexes à résoudre aussi. La médecine réunit un rythme un peu atypique que j’aime et des choses qui m’attirent intellectuellement ».
Assez rapidement au début de ses études Sarah Rebert sait qu’elle choisira la médecine générale. « J’hésitais simplement avec la médecine interne. Mais ce que je voulais c’était faire une médecine polyvalente, de soins, qui est proche du quotidien des patients. Je suis davantage attirée par un versant pragmatique de la médecine qu’un versant universitaire » avance-t-elle. Pour la spécialité, son choix se porte donc sur la médecine générale ; et c’est tout naturellement que cette Parisienne de naissance qui a fait ses études à Bichat opte pour Paris pour réaliser son internat.
Actuellement en stage aux urgences à la Pitié Salpêtrière, Sarah Rebert est tentée par un DESC d’urgences à la fin de son internat, mais son premier stage en cabinet devrait sûrement éclairer ses futurs choix. « Je n’ai pas eu la chance de faire un stage en médecine générale en tant qu’externe, donc celui de l’année prochaine sera mon premier contact direct avec la discipline ». Avant même ce stage décisif, la jeune femme, à l’image de sa génération, se dit d’ores et déjà attirée par les structures collectives, type MSP.
Interne à Paris
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