Il y a 35 ans, la pyramide des âges des médecins de France ne laissait aucun doute sur les problèmes que nous rencontrerions, quand les enfants du « baby-boom » parviendraient à la retraite.
Un groupe de médecins est parti de l’hypothèse extrême d’une chute des effectifs de moitié, aggravée par un doublement de la demande médicale entraîné par le vieillissement. Il allait falloir affronter un facteur « 4 » pour garder la même qualité sanitaire.
On s’appuyant sur les statistiques de la Sécurité sociale, ce groupe va chercher à multiplier L’efficacité des praticiens restants, indépendamment des réactions des pouvoirs publics.
En 2006, le pari est gagné. Certains praticiens affichaient sur leurs relevés 15 fois moins d’arrêts de travail que leurs collègues trois ans de suite. Pour parvenir à ce résultat, ils avaient sélectionné une demi-douzaine de techniques médicales.
Entre 2006 et 2018, ils ont poursuivi les recherches en croisant ces disciplines. Surprise : non seulement ils pouvaient améliorer la santé, mais ces pratiques impactaient d’autres domaines de la vie publique, le monde judiciaire, économique, l’éducation, la politique, la philosophie même. En développant ces pratiques, l’Europe peut à nouveau éclairer le monde : il ne tient qu’à nous.
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