Alors que la vaccination contre le virus HPV est à présent recommandée en France jusqu’à l’âge de 26 ans pour les hommes ayant des relations avec les hommes (HSH) selon le nouveau calendrier vaccinal, une étude parue dans JAMA Internal Medicine suggère que les patients sont plus disposés à dévoiler leur orientation sexuelle que de nombreux professionnels de santé le supposaient.
Une équipe de l’école de médecine d’Harvard à Boston a mené plusieurs interviews ainsi qu’une enquête nationale en ligne afin de connaître les sentiments des patients quant à évoquer leur sexualité et les dispositions des soignants pour les interroger sur ce sujet dans les départements d’urgence. Les travaux ont inclus les interviews qualitatives de 53 patients et de 26 professionnels de santé et un sondage en ligne de 1 516 patients potentiels et de 429 praticiens et infirmières exerçant aux urgences.
Les réponses des patients lors de l’enquête sont frappantes : seulement 10 % ont rapporté qu'ils refuseraient de donner des informations relatives à leur orientation sexuelle alors que près de 78 % du personnel soignant pensaient que les patients ne voudraient pas en parler. En outre, patients comme médecins s’accordent sur le fait qu'il est préférable de signaler son appartenance sexuelle de manière non verbale. Pour les auteurs, cette remarque est importante car « il est essentiel d’identifier la meilleure façon d’obtenir cette information autant pour les patients que pour les professionnels de santé ».
Vers un C à 30 euros en décembre : après être « allée au bout », la Cnam veut croire à la signature des médecins
En équipe
Dans les Hauts-de-Seine, l’hôpital Foch innove contre l’errance diagnostique
Nouvelle convention médicale : les 15 mesures clés que propose la Cnam
Convention : « Cette affaire est mal partie », alerte le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML-S