Les médecins belges, qui travaillent depuis plusieurs années avec une législation plus permissive que la nôtre en matière d’euthanasie ont été cités à témoigner au troisième jour du procès en appel de l’urgentiste de Bayonne. Du moins, deux d’entre eux, spécialistes de la "fin de vie". "Il faut féliciter le Dr Bonnemaison de ce qu'il a fait plutôt que de le placer devant une Cour d'assises", a lancé le Pr François Damas, chef du service de réanimation dans un centre hospitalier de Liège. "Le drame, c'est de mal qualifier un acte et de transformer un acte humain en acte criminel. Si c'est cela, tous les médecins qui aident les patients à mourir sont potentiellement suspects", a renchéri à la barre le Dr Dominique Lossignol. "On ne fait pas mourir un mourant, mais nous sommes responsable de la manière (...) Nulle part on ne dit que les malades de Nicolas Bonnemaison sont morts dans de mauvaises conditions", insiste ce spécialiste en soins palliatifs à Bruxelles, qui pour le reste se montre compréhensif avec l’un des principaux reproches fait à l’urgentiste de Bayonne, qui n’avait pas informé les familles. "On explique ce que l'on fait, quand on a le temps, aux familles. Mais on n'a pas toujours le temps", explique encore le Dr Lossignol.
Au procès Bonnemaison, des confrères belges viennent soutenir l’urgentiste de Bayonne
Publié le 14/10/2015
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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