Le dernier rapport de l'Observatoire des violences en milieu de santé (ONVS) rendu public mercredi montre, s'il en était besoin, que l'hôpital est de moins en moins épargné par l'insécurité. Et encore, le bilan 2016 est sans doute en deçà de la réalité, soulignent ses auteurs. Sur l'ensemble des agressions répertoriées en 2016 en milieu hospitalier, 34 % constituent des violences physiques et 62 % des violences verbales. La grande majorité des signalements (78 %) concernent des atteintes aux personnes, contre près d'un quart pour des atteintes aux biens. Les services de psychiatrie sont les plus touchés, devant les services d'urgence et de gériatrie.
Selon ce rapport du ministère de la Santé, fin 2016, les signalements, sur une base volontaire, ont concerné 360 établissements sanitaires et médico-sociaux, soit 6,23 % des établissements. Ils ont déclaré 17 596 signalements"pour des violences ou des incivilités, La grande majorité d'entre eux (16 536) émanant des hôpitaux publics. Les personnels de l'hôpital sont en première ligne : ils représentent 84 % des victimes des atteintes aux personnes, les patients 8 %.
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