Seuls un quart des Français sait qu’on peut obtenir un généraliste en composant le 15

Publié le 02/12/2014

Crédit photo : GARO/PHANIE

Un peu plus de la moitié des Français (56%) composent en priorité le 15 en cas d'urgence médicale, contre 19% qui contactent d’abord leur médecin traitant, 13% qui prennent un taxi ou conduisent la personne concernée à l'hôpital le plus proche, 7% qui appellent une association de permanence de soins de type SOS médecins, 4% un autre numéro d'urgence et 1% le numéro d'un spécialiste. Ce sondage Ifop réalisé pour l’assureur Maaf -à l’occasion du lancement de son application "Grave pas grave" pour aider le grand public à détecter les situations d’urgence- confirme l’importance de mettre en place le numéro unique de la PDS ambulatoire prévu par la future loi santé de Marisol Touraine.

D’autant qu’il se confirme que le rôle exact joué par le 15 reste mal compris par la population. Invitées à définir les missions du SAMU centre15, les personnes interrogées citent en premier l'intervention d'une équipe de réanimation (79%), puis la gestion des urgences à l'extérieur de l'hôpital (57%) et la coordination des interventions de secours médical (51%). Seules un gros quart (26%) évoquent la possibilité d’envoi d’un médecin généraliste à domicile dans le cadre de la PDS et 24% le conseil médical.

Pour le reste, les Français sondés composent le plus souvent le 15 lorsqu’une personne a "brutalement des difficultés à parler ou à bouger une jambe" (77%), est "prise de convulsions" (75%), "perd connaissance ou ressent une violente douleur dans la poitrine depuis plus de vingt minutes" (75%). Viennent ensuite les cas où une personne a subi un traumatisme physique violent (71%) ou une brûlure étendue (53%). En revanche seuls 23% des Français feraient appel au SAMU en présence d'un jeune enfant ayant une fièvre supérieure à 39 degrés depuis 24 heures. Et 15% en cas de maux de ventre et de diarrhée. Dans cette circonstance, 61% d'entre eux demandent l'avis du médecin traitant.

Enquête en ligne auprès d'un échantillon de 1.003 personnes majeures, construit selon la méthode des quotas du 8 au 10 octobre.

Source : lequotidiendumedecin.fr