Pour la première fois de son histoire, l'Union Européenne a enregistré, en 2015, plus de décès que de naissances, a indiqué vendredi l'Office de statistiques européen. Une variation naturelle négative qui n'a pas empêché la population de l'UE de continuer à croître, s'élevant à 510 millions d'habitants, au 1er janvier 2016 (508,3 millions un an plus tôt).
Si Eurostat a recensé 5,1 millions de naissances contre 5,2 millions de décès dans les 28 pays membres en 2015, le solde migratoire de l'Union a lui été largement positif, avec une différence de 1,897 million d'individus. Un solde positif essentiellement dû à la crise migratoire et l'arrivée d'au moins 1,9 million de migrants au sein de l'UE.
Conformes aux tendances observées depuis plusieurs années, les taux de natalité de pays comme l'Irlande, la France, le Royaume-Uni et la Suède demeurent les plus élevés d'Europe et continuent de dépasser leurs taux de mortalité.
(Avec AFP)
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