Les présidences des URPS ML traduisent le renouveau et l'éparpillement syndical constatés lors des élections professionnelles. Six praticiens à la tête de ces « Parlements médicaux » en région expliquent leurs priorités. Avec la volonté de dépasser les clivages.
Après les résultats des élections chez les praticiens libéraux – marquées par une abstention record, la montée des syndicats monocatégoriels, le recul des centrales historiques et l'arrivée de l'UFML – les Unions régionales « médecins » ont désigné leurs équipes dirigeantes (bureaux et présidents), autant de voix libérales en région.
Traduction de la nouvelle donne, plusieurs URPS ont changé de leadership, révélant un paysage morcelé mais aussi rajeuni et féminisé (avec cinq présidentes). Projets, priorités, lignes jaunes : « Le Quotidien » a choisi de donner la parole à six praticiens emblématiques – trois hommes, trois femmes – qui piloteront ces assemblées médicales et incarneront la gouvernance libérale dans les territoires, notamment face aux ARS et aux caisses : la rhumatologue Valérie Briole (UFML-S) en Île-de-France ; le généraliste Claude Bronner (FMF) dans le Grand Est ; l'anesthésiste Sylvie Filley-Bernard en Auvergne Rhône-Alpes (Avenir Spé Le BLOC) ; le Dr Jean-Christophe Calmes (MG France) en Occitanie ; le Dr Thierry Labarthe (SML) en Bretagne ; et le Dr Frédérique Dulorme (CSMF) en Guadeloupe.
Dans ce dossier également, le Dr Philippe Arramon-Tucoo, radiologue (CSMF) aux manettes de la conférence des présidents d'URPS ML, analyse le nouveau paysage médical et annonce un mandat « décisif » pour les Unions !