Pour développer l'exercice coordonné, priorité de Ma Santé 2022, la Cnam a relancé début janvier un nouveau round de négociations interprofessionnelles. L'objectif étant de boucler fin décembre deux accords conventionnels interpro (ACI) portant sur les CPTS d'une part et les maisons de santé (MSP) d'autre part.
Négociée depuis septembre 2020, le compromis sur les CPTS semble acquis avec une enveloppe supplémentaire de 50 millions d'euros pour rémunérer le fonctionnement et les missions de ces pools de libéraux (y compris la réponse aux crises sanitaires graves). Au total, une CPTS qui remplirait toutes ses tâches (avec un taux d'atteinte des objectifs de 100 %) pourrait toucher entre 287 500 euros et 580 000 euros annuels au maximum. Le cadre expérimental des équipes de soins primaires et spécialisées a été validé. L'avenant clarifie enfin le rôle de la CPTS dans la prise en charge des soins non programmés et son articulation avec le nouveau service d'accès aux soins (SAS). Alors qu'Emmanuel Macron a fixé l'objectif de 1 000 communautés en 2022, 843 structures sont enregistrées.
Parallèlement, l'ACI des maisons de santé (qui date de 2017) doit mieux valoriser le rôle des équipes libérales « dans la prévention et la coordination des parcours » et les inciter à la mise en place de soins non programmés. Pour cela, le soutien financier global de l’Assurance-maladie augmenterait « de plus de 25 % » pour revaloriser la plupart des indicateurs prévus. Il existe aujourd’hui près de 1 900 MSP en fonctionnement et plus de 300 projets en cours.
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