ON DESCEND toujours avec le même plaisir l’escalier de pierre qui mène à la terrasse la plus agréable de Paris, en contrebas de la rue Mabillon. Jean-François Larpin, le maître des lieux, fait dorénavant équipe avec Régis Versieux, chef formé à l’école des grands toqués, où il a appris précision et rigueur. À la Petite Cour, Il ne se contente pas de reproduire les classiques, il éclaire le programme de sa touche personnelle et réalise des mariages tout aussi surprenants que séduisants.
Le millefeuille de légumes et mozzarella au pistou, la saint-jacques en coquille excitée de parmesan, l’œuf mollet frit et ses mouillettes au sabayon, le jambon Ibérico de Bellota, la finesse de maquereau, concombre et coriandre avec son eau de riz sont les entrées du moment. Le cochon de lait rôti et ses pommes de terre au boudin noir, la pièce de bœuf Black Angus au foie gras de canard et gros sel, l’épaule d’agneau confite, le saumon teriyaki, riz sauvage et chou ou le homard poêlé au beurre de vanille marié aux topinambours et artichauts font merveille, servis par des produits de compétition. Ne pas négliger, pour les amoureux de la viande, la côte de bœuf élevé en Normandie (pour 2), signée Hugo Desnoyez. Des plats d’une grande originalité, on ne s’ennuie décidément pas devant son assiette.
Les desserts de belle facture suivent sur le même tempo. La Petite Cour fait mouche avec les petits choux à la crème façon Paris-Brest, la tarte sablée Too Choco, le dessert tout agrume et la collection des divins sorbets de la maison.
Le nouveau style gourmand de la Petite Cour vient d’arriver. Il donne envie de prendre pension et c’est ouvert tous les jours.
8, rue Mabillon, 6e, tél. 01.43.26.52.26. Menu à partir de 36 euros ( également 27 euros, déjeuner seulement), carte 60 euros. Parking Mabillon juste en face. Il est prudent de réserver.
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