BAMBINA (ça ne s’invente pas !) Barthélémy, en cuisine, et son mari Patrick, en salle, connaissent le métier jusqu’au bout du torchon. Ils concoctent une carte resserrée autour de bons produits, bien mitonnés. Ici, pas de plats chichiteux ou minimalistes, mais de la générosité au détour de chaque assiette et des terrines maison qui séduisent.
Le patron, aubergiste au grand cœur, conseille le mets du jour et le vin de confiance qui va bien avec. La terrine de jambon persillé, l’os à moelle en gouttière à la fleur de sel, le tartare de tomates flanqué de sainte-maure frais et la cassolette d’escargots-écrevisses sauce au Chablis. Voici des agapes qui mettent en train avant la divine selle d’agneau au jus de thym, la côte de cochon fermier, le château-filet au poivre ou le dos de cabillaud rôti, complétés par les plats du jour sur le semainier. Tout cela témoigne d’un sérieux sans faille.
Cantal entre deux avant les desserts, qui jouent la carte de l’enfance. Mousse au chocolat 70 % de cacao des grands-mères, crème caramel au beurre salé, baba au rhum arrangé vanille. Pour les coups de cœur du moment : un viognier du pays d’Oc, gras et onctueux, un sancerre blanc, sec et rond en bouche, un côte du Py de chez Albert Bichot, un morgon très fruité aux arômes cerise. Avec un menu qui attaque à 18 euros à midi, qui culmine à 24 euros au dîner et une carte des vins tarifée sans outrance, l’établissement semble promis à un beau succès. Chez l’Ami Vint, l’appétit se sent toujours bien !
9, rue de Vouillé, 15e, tél. 01.48.28.15.43. Menu 24 euros, carte 40 euros. Accueil jusqu’à 22 heures. Fermé lundi soir et dimanche.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série