Applis santé : la HAS privilégie celles qui sont mises au point par des professionnels du secteur

Publié le 07/11/2016
Application

Application
Crédit photo : GARO/PHANIE

Bracelets qui comptent les pas ou les battements cardiaques, piluliers connectés, applications pour suivre son alimentation, la qualité du sommeil ou l'arrêt du tabac... Les applications mobiles spécialisées dans la santé sont de plus en plus utilisées. La HAS a dévoilé lundi ses "101 règles de bonnes pratiques" afin de garantir la fiabilité et la confidentialité des informations disponibles sur les plus de 50 000 applications téléchargeables que 43 % des Français déclarent en utiliser quotidiennement. "La santé est aujourd'hui l'un des terrains privilégiés de développement du numérique", précise la HAS.

Avec ces nouvelles recommandations, la HAS entend prévenir les utilisateurs d'éventuels "risques d'informations inexactes, partisanes ou sponsorisées", ainsi que des risques de "récupération d'informations personnelles non autorisée" ou de "non-fiabilité des données recueillies avec mise en danger de la santé de l'utilisateur".  

Destinées aux développeurs mais aussi aux évaluateurs d'applications, ces règles de bonnes pratiques, élaborées avec la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) et l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), conseillent notamment aux utilisateurs de ne se fier aux contenus en santé que lorsqu'ils sont rédigés par des professionnels de santé ou des organismes compétents. Les données présentées doivent également "être mises à jour et être basées sur des références bibliographiques fiables et accessibles". 

Enfin, "recos" s'adaptent au niveau d'exigence de l'application (faible, modéré ou élevé), plus élevé quand ces objets ou applis s'adressent à des personnes malades et aux professionnels de santé, que lorsqu'il s'agit de donner des conseils généraux de prévention à des sujets en bonne santé. Chaque bonne pratique sera alors "obligatoire, recommandée ou conseillée", précise la HAS.


Source : lequotidiendumedecin.fr