« Faire peser le poids de 40 ans de carence des politiques de santé sur les épaules des étudiants est injuste. Alors que l’hôpital public pâtit déjà d’une fuite des compétences vers le privé, ce sont eux qui colmatent les brèches, travaillant souvent 50 à 60 heures par semaine, avec un salaire inférieur au smic si on le ramène au taux horaire. Les forcer en plus à s’installer dans les déserts médicaux risque au contraire d’entraîner des résistances de la part de médecins réticents, qui préféreront bifurquer vers d’autres carrières voire quitteront la médecine. »
Tribune de Thomas Lilti, « faire peser les carences politiques sur les étudiants est injuste » in Libération du mercredi 19 octobre 2022.
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital