« Il faut engager sans tarder une réforme de fond, une réforme structurelle de notre système de santé et cela ne sera pas l’œuvre de quelques mois, mais des cinq ans et je dirais même voire plus, peut-être des dix ans à venir si nous voulons pleinement réussir » ; Bien vu, sauf que le propos a été tenu le 8 février… 2013 à Grenoble par Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre. Le discours d’Eaubonne d’Edouard Philippe prononcé à l’hôpital Simone Veil, discret hommage à l’ancienne ministre, juste cinq ans plus tard, connaîtra-t-il le même sort, à savoir une belle promesse non suivie d’effet ? En tout état de cause, la volonté de réformer butte sur l’obstacle financier. Cent millions d’euros pour ouvrir le chantier des nouveaux modes de financement à l’hôpital, est-ce raisonnable alors que l’hôpital doit réaliser un milliard cinq cents millions d’économies en 2018 ? Comment soigner la désespérance des soignants enferrés dans des injonctions contradictoires, à savoir la rentabilité et l’accueil de tous les publics, une réduction annoncée des tarifs et la volonté de mettre à disposition des patients l’innovation diagnostique et thérapeutique. A ce niveau, ce n’est plus conjuguer le yin et le yang. Le « en même temps » connaît là ses limites.
Brève
Réforme Philippe : Où est le business plan ?
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Publié le 15/02/2018
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visuel Philippe
Crédit photo : Sébastien Toubon
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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