Le groupe Sham voit son bénéfice s’envoler grâce à ses produits financiers. En 2015, le résultat net grimpe à 23,9 millions d’euros. Il s’élevait à 16,7 millions en 2015. Cette forte hausse s’explique surtout par la hausse des produits de placement (54,8 millions d’euros en 2016 versus 34,2 millions en 2014). Dans le même temps, les primes collectées par la Sham s’effritent. 306,3 millions ont été collectés en 2015. Le montant s’élevait à 311,4 millions en 2014. « La forte pression concurrentielle pèse sur le chiffre d’affaires », dénonce Dominique Godet, président du groupe. Résultat, le chiffre d’affaires baisse de 4,8%. Cette guerre des prix n’entame pas pour autant la place de leader occupée par la Sham. Le groupe revendique une part de marché de 75 % dans les hôpitaux publics sur le secteur de la responsabilité civile professionnelle. Elle serait proche de 40 % dans les cliniques. Les autres branches du groupe connaissent une franche croissance. En témoignent les résultats de Sofaxis qui intervient auprès du monde territorial avec un chiffre d’affaires en progression à 66,3 millions d’euros (64,5 millions d’euros en 2014). Grâce à la stratégie de diversification opérée ces dernières années, la progression est de 6,7 % dans les assurances de personnes et 6,8 % dans les dommages aux biens et 11,2 % pour l’automobile. Au total, le groupe Sham enregistre en 2015 un montant de primes collectées à 752 millions d’euros en progression de 2,8 % sur un an.
Enfin, le groupe Sham a mis le cap sur l’international avec des filiales implantées récemment en Espagne puis en Italie. Mais les chiffres d’affaires dégagés sont encore négligeables. Sur la France en revanche, Dominique Godet réfute tout projet avancé de consolidation ou de fusion.
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