Le projet de restructuration de l'hôpital parisien Lariboisière pour "un montant total de 316 millions d'euros" a reçu l'aval hier vendredi de la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Portée par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et soutenue par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, cette entreprise "bénéficiera d'un soutien financier national à hauteur de 30% de la part des dépenses de travaux". L'AP-HP a précisé que 290 millions seront dédiés aux travaux, le reste étant destiné aux équipements.
Le nouveau bâtiment, de 489 lits, sera construit au nord-est du site actuel, qui se trouve dans le Xe arrondissement, et regroupera, autour "d'un plateau médico-technique innovant", un "service d'accueil des urgences dimensionné pour plus de 100 000 passages annuels, une maternité de nature à assurer près de 3 200 accouchements chaque année, ainsi que des plateaux partagés d'hospitalisation".
La mise en service du " nouveau Lariboisière " qui est prévue à l'horizon 2021" permettra, selon l’AP-HP, "une articulation forte avec le Lariboisière historique",une partie des bâtiments actuels situés à l'est du site étant conservés et majoritairement dédiés aux activités ambulatoires à fort flux". Cette opération s'inscrit dans un projet plus vaste de rééquilibrage et de "consolidation de l'offre de soins nord parisienne" et sera complétée par la construction d'un nouvel hôpital universitaire à Clichy (Hauts-de-Seine) ou à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Destiné à pallier la vétusté et la non-conformité aux normes de sécurité de l'hôpital Bichat, dans le XVIIIe arrondissement) et de Beaujon (Clichy), ce nouvel établissement doit entrer en activité à l'horizon 2025.
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