« Nous avons étudié une cohorte de 7 809 patients en fibrillation auriculaire, dont 1 034 fumeurs, recevant des AVK et suivis environ dix ans. Le nombre d’événements hémorragiques est significativement plus élevé chez les fumeurs : RR = 1,22 ; p = 0,04 », explique le Pr Denis Angoulvant (Tours). Le tabagisme est donc un facteur prédictif indépendant de saignement sous AVK, ce qu’on ne retrouve pas sous antiagrégants plaquettaires.
L’hypothèse biologique retenue est celle d’une dégradation hépatique plus rapide des AVK. L’arrêt du tabac, même temporaire, est donc susceptible de provoquer un surdosage relatif, et il sera nécessaire de surveiller régulièrement l’INR pour éviter des saignements.
Angoulvant D et al. Chest 2015 Aug;148(2):491-498
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