Pour les patients, les critères de choix d’un établissement de santé relèvent davantage de la réputation (61 % de citations) que de la proximité géographique (16 %) ou du montant du reste à charge (15 %), précise une étude* réalisée par l'assureur Sham et le réseau UNICANCER (qui représente les 20 centres de lutte contre le cancer).
Dans le détail, la réputation des médecins hospitaliers est même le critère de choix le plus décisif (38 %), devant la recommandation éventuelle de l'établissement par des médecins ou des proches (23 %). En cas d’hospitalisation pour un cancer, trois Français sur quatre (76 %) feraient avant tout confiance à leurs médecins (47 % à leur spécialiste et 29 % à leur généraliste) pour leur recommander un établissement – devant les associations de patients, les proches, Internet ou les autres professionnels de santé.
Mais s'ils devaient recommander eux-mêmes un hôpital à un proche souffrant d'un cancer, ils mettraient en avant le traitement reçu « sur le plan humain » (41 %) avant « l'efficacité de la prise en charge » (38 %). L'hôtellerie et les services hors soins ne sont pris en compte comme critère de choix que pour 9 % des personnes interrogées.
Vers un patient proactif
En se focalisant sur la perception de la santé connectée, le sondage montre une évolution des mentalités. Huit Français sur dix (81 %) accepteraient aujourd'hui d’être équipés d’objets connectés dans le cadre du suivi de leur pathologie chronique. C'est onze points de plus qu'en 2015. Les Français pensent aussi en grande majorité que la santé connectée constitue une opportunité pour la prévention (82 %) et pour la qualité des soins (76 %).
La prise en charge ambulatoire est désormais plébiscitée dans le traitement et le suivi du cancer. Huit Français sur 10 (79 %) préféreraient être soignés chez eux et ne se rendre que « de temps en temps » à l’hôpital.
Enfin, un Français sur deux (50 % contre 43 % en 2015) considère que le patient doit intervenir « le plus possible » dans son traitement et dans le suivi de sa pathologie « pour que la médecine soit le plus efficace possible » plutôt que de « laisser faire » les professionnels.
*Enquête en ligne réalisée par Odoxa pour UNICANCER et Sham les 20 et 21 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 020 Français.
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