De plus en plus de données épidémiologiques mettent en cause le bruit dans l’apparition d’HTA, de maladies coronariennes et la survenue d’AVC. L’exposition nocturne a été associée à une augmentation de la PA, de la fréquence cardiaque et à un dysfonctionnement endothélial.
Une métaanalyse a révélé une augmentation de la prévalence de l’HTA à chaque élévation de 10 dB du niveau de bruit généré par le trafic routier pendant la journée ; mêmes conclusions avec le trafic aérien. Les données de la grande étude Hypertension et exposition au bruit à proximité des aéroports (Hyena) retrouve aussi une incidence accrue de l’HTA parallèle à l’augmentation de l’exposition nocturne au bruit des avions.
Une étude cas-témoins menée en Pologne met en évidence l’association entre augmentation de la PA et de la rigidité artérielle (mesurée par la vitesse de l’onde de pouls) chez les individus exposés au bruit des avions.
Une réduction du bruit même à court terme, comme celle expérimentée pendant le confinement, pourrait inverser ces effets défavorables.
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