Initialement développés comme des antidiabétiques oraux agissant au niveau rénal, en inhibant la réabsorption de sucre indépendamment de la sécrétion d’insuline, les inhibiteurs de SGLT2 ont des effets pléiotropes, métaboliques et hémodynamiques. Ils entraînent une baisse finalement relativement modeste de l’HbA1c, mais réduisent le poids, la pression artérielle, l’uricémie et l’albuminurie. Ils causent une glycosurie osmotique et une augmentation de la natriurèse, réduisent la surcharge hydrique et la rigidité artérielle et améliorent la fonction endothéliale.
Ils ont fait la démonstration, au cours de plusieurs essais menés au cours de ces cinq dernières années, de leur effet protecteur cardiovasculaire et rénal, ce qui, dès 2018, a conduit le consensus ADA-EASD à leur octroyer une place en 2e intention, après échec de la metformine chez les diabétiques ayant une maladie athéromateuse prédominante et ce, depuis 2020, indépendamment du taux d’HbA1c actuel ou ciblé.
D’après la communication du Pr André Scheen, Liège, Belgique
Article précédent
Des différences sexuées en diabétologie
Article suivant
Un surrisque de décès par Covid encore mal expliqué
Une coronaropathie féminine
Boucle fermée, les bénéfices attendus
L’essor de la télémédecine
La recherche fondamentale à l’honneur
Les SMS du congrès SFD 2021
De nouveaux diabétogènes par la pollution
Des différences sexuées en diabétologie
L'ère iSGLT2
Un surrisque de décès par Covid encore mal expliqué
De fréquentes complications rhumatologiques du diabète
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils