Ces dernières années, la prévalence des diabètes en France a progressé, de 4,7 % entre 2006 et 2009 et de 2,5 % depuis 2010. La prévalence était un peu inférieure à 5 % en 2013. Cette moindre croissance de nouveaux cas semble concerner les DT1 comme les DT2. Pour ces derniers, il s’agit peut-être de diabètes mieux diagnostiqués au début de la décennie et ignorés précédemment.
En extrapolant les dernières données connues et en considérant la part des diabétiques de type 2 (DT2, 94 % environ), la prévalence du diabète traité pharmacologiquement en France métropolitaine à la fin 2013 serait au minimum de 3,13 millions, dont 2,95 à 3 millions de DT2 et 150000 à 180 000 DT1 ; il y a 137 000 diabétiques dans les DOM-TOM.
Quoique les comparaisons soient délicates (approches épidémiologiques différentes) il semble bien que la prévalence soit plus faible en France qu’en Grande-Bretagne (6 à 7 %) ou en Allemagne ou en Espagne (≥ 8 %).
Sur la base échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) de la CNAM-TS – 23 920 DT2 traités en 2013 – 20 % des patients diabétiques de type 2 sont traités par insuline dont 9 à 10 % sous Basale seule ± ADO ou ± GLP1 et 10 % sous schéma multi-injections (la moitié ± GLP1) [Tableau 1]. Au total, environ 550 000 DT2 sont sous insuline en France, une proportion sensiblement plus faible qu’en Grande-Bretagne ou en Allemagne.
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