Beaucoup de malades obèses continuent malgré leurs efforts à avoir une prise alimentaire trop importante (hyperphagie) au regard de leurs réserves et leurs besoins. Pourtant, l’hormone de la faim, appelée Ghréline, est retrouvée le plus souvent à un taux normal voire bas chez ces patients. L’équipe Inserm de l’Unité 1073 "Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau" (Inserm/Université de Rouen) vient d’élucider ce mécanisme à l’origine de cette hyperphagie paradoxale. Certains anticorps ont une affinité plus forte avec la ghréline chez les patients obèses, entrainant une stimulation plus longue de l’appétit.
Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications, datée du 25 octobre 2013.
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