La pathogenèse de la fibrose pulmonaire est mieux connue et de nouvelles cibles thérapeutiques sont à l’étude. Parmi elles, le BMS-986278, un antagoniste du récepteur 1 de l’acide lysophosphatidique administré par voie orale. Une étude randomisée de phase 2, sur 125 patients présentant une fibrose pulmonaire progressive malgré un traitement initial bien conduit durant deux ans, a comparé cette molécule, à 30 ou 60 mg deux fois par jour, à un placebo. Un antifibrosant et/ou des immunosuppresseurs pouvaient être associés.
À 26 semaines, la capacité vitale forcée (CVF) a varié de -4,3 % dans le groupe placebo -2,7 % dans le groupe 30 mg et -1,1 % dans le groupe 60 mg, soit une réduction relative de 37 % sous 30 mg et de 74 % sous 60 mg, vs placebo.
Le traitement a été bien toléré dans l’ensemble. Ces résultats confirment ceux déjà observés dans la fibrose pulmonaire idiopathique.
Communication de la Pr Tamera Corte (Sydney, Australie)
Article précédent
La thérapie cellulaire pour la BPCO ?
Article suivant
Sarcoïdose : less is best
Plaidoyer pour un environnement sain
L’asthme post-biothérapies
Fin de la première étude du dépistage en vie réelle
La thérapie cellulaire pour la BPCO ?
La piste fibrose
Sarcoïdose : less is best
Les SMS du congrès ERS 2023
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils