EN COMPARANT le profil d’expression génique global dans les zones chauves et dans le cuir chevelu de 5 hommes affectés par une alopécie androgénique, des Américains ont découvert des taux élevés de prostaglandine D2 synthase (PGD2S), au niveau des ARNm et des protéines. Ce résultat a été confirmé sur un nombre plus important de sujets. La protéine prostaglandine D2 (PGD2) synthétisée par l’enzyme est 3 fois plus élevée dans les zones dégarnies que dans les zones chevelues. Les chercheurs ont démontré que la PGD2 et son métabolite inhibent la croissance du cheveu quand l’une de ces protéines est ajoutée à un milieu de culture contenant des follicules pileux humains explantés ou appliqués sur la peau de souris. Cette inhibition est médiée par le récepteur GPR44 (ou DP-2) et non par le récepteur PTGDR de la PGD2.
Cette découverte est prometteuse, une dizaine d’antagonistes du GPR44 étant en développement clinique pour le traitement de l’asthme et des allergies. De nouveaux traitements de l’alopécie androgénétique, sous forme topique pourraient ainsi voir le jour.
Garza Z et coll Science translation médecine 21 mars 2012.
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