Alors que sur le papier, le généraliste fait figure d’interlocuteur idéal en cas de dépression de l’adolescent, l’étude qualitative conduite par L. Duval (Saint-Cyr-sur-Mer) montre que dans les faits, les choses ne sont pas si simples. Selon ce travail, la plupart des jeunes ne pensent pas au médecin traitant en cas de souffrance psychique, ce qui constitue un frein majeur au dépistage et à la prise en charge de la dépression de l'adolescent en médecine générale.
La nature du sujet qui est tabou et le regard des parents refrènent aussi les ardeurs tant du côté patient que du côté médecin. Ces derniers pointent aussi les difficultés du diagnostic, les réticences fréquentes à la prescription des antidépresseurs, les difficultés d’accessibilité aux structures de soins et aux spécialistes ainsi que leur coût. Les adolescents ont des « a priori » sur les antidépresseurs, l’hospitalisation et appréhendent la réaction des parents.
« ADOS # VDM », jeudi 31 mars
Article précédent
H. Pylori : dépister comme on respire
Article suivant
Dans la vraie vie...
L'alcool, un facteur de risque sous-estimé
Les propositions du « Généraliste »
Des recos 2.0 pour la médecine générale
Cancer, la surdité retarde le diagnostic
Pas de PSA à l'insu de leur plein gré
La télédermatologie permet d’accélerer la prise en charge
Un défi dès l'enfance
Chirugie bariatrique ; le rôle central du généraliste pour le suivi
A la chasse à l'AAA
H. Pylori : dépister comme on respire
Dépression, les ados n’ont pas le réflexe médecin traitant
Dans la vraie vie...
Consulter et prescrire ?
L'INCa s'engage en médecine générale
Maladie de Lyme, revenir au rationnel
Asthme de l'enfant : les parents ne pensent qu'au tabac
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères
Cancers œsogastriques : la place de la chirurgie se redessine avec les progrès de l’immunothérapie
Record de cas de dengue importés en France métropolitaine début 2024
La pandémie semble avoir eu un impact modeste sur le développement des enfants de moins de 5 ans