Brèves de congrès - EASD 2022

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Publié le 10/10/2022
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37 ans

Selon la base de données T1D Index, au niveau mondial, l’âge médian d’une personne diabétique de type 1 (DT1) est de 37 ans. Et, en 2021, 62 % des 510 000 nouveaux diagnostics dans le monde concernaient des personnes âgées de 20 ans et plus, ce qui souligne que le DT1 n’est finalement pas une maladie de l’enfance.

Globalement, en 2021, 8,4 millions de personnes vivaient avec un diabète de type 1 dont un cinquième dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Ce nombre pourrait doubler d’ici 2040.

En 2021, 3,7 millions de décès prématurés ont été attribués au DT1, dont un sur cinq chez des individus de moins de 25 ans en raison
de l’absence de diagnostic

À rétinopathie diabétique sévère, risque d’AVC aggravé

Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, l’incidence des AVC augmente avec la sévérité de la rétinopathie diabétique et de la maculopathie. En particulier, la rétinopathie diabétique proliférative semble un ­facteur prédictif d’AVC hémorragique.

Le sémaglutide diviserait par deux le risque de DT2 lié à l’obésité

Une analyse post hoc des essais Step 1 et Step 4 a conclu à un risque de diabète de type 2 (DT2) sur 10 ans fortement diminué chez les personnes obèses grâce au sémaglutide, un agoniste du GLP-1 ayant obtenu une AMM dans l’obésité en 2021. Ce constat suggère que le sémaglutide pourrait ainsi aider à prévenir le DT2 chez les personnes en surpoids ou obèses, au-­delà de son action sur la réduction de l’IMC. Dans Step 4, le traitement par sémaglutide a réduit le risque estimé de DT2 sur 10 ans de 20 % à 11 %.

Plus de polyneuropathie diabétique en cas d’hyperinsulinémie

Selon une étude danoise prospective (3 397 patients DT2 recrutés auprès de généralistes et de centres de consultation au Danemark, de 2010 à 2015), la prévalence de la polyneuropathie est augmentée chez les DT2 ayant un phénotype hyperinsulinémique (faible sensibilité à l’insuline, fonction des cellules bêta élevée) par comparaison aux phénotypes « classique » (faible sensibilité à l’insuline, fonction des cellules bêta faible) et insulinopénique (sensibilité élevée à l’insuline, fonction des cellules bêta très altérée). L’hyperinsulinémie est donc associée à la polyneuropathie diabétique, et ceci de manière indépendante d’autres facteurs métaboliques.


Source : lequotidiendumedecin.fr