En novembre 2016, quand elle s’envole avec MSF pour une mission à Carnot en Centrafrique, le Dr Marion Bazile n’a son diplôme de médecine générale en poche que depuis un an. « Je suis restée sur le terrain six mois dans le cadre d’un projet centré sur des pathologies comme la tuberculose, le Sida, le paludisme, la méningite… », explique-t-elle. Pour elle, partir était une évidence. « J’ai fait médecine pour faire de l’humanitaire, c’est ce qui a motivé ma vocation », détaille la jeune femme, qui exerce à la fois en médecine polyvalente aux urgences du CHU de Nantes et en soins de suite et réadaptation (SSR) à l’hôpital de Clisson, en Loire-Atlantique.
À son retour, Marion Bazile s’est inscrite au DU de médecine humanitaire et tropicale de la faculté de Rennes. « J’ai pour objectif de repartir, et il me paraît normal de se former pour mieux répondre aux besoins », détaille la généraliste. Mais sa prochaine mission n’est pas forcément pour tout de suite. « J’ai des projets professionnels en France, et c’est vrai qu’une mission humanitaire crée des ruptures pas évidentes à gérer », remarque-t-elle.
Article précédent
« Le faire tout en restant en France »
Article suivant
Julie Faucon (MSF France) : « Nous demandons une disponibilité de six mois »
« Tant que je peux, je continue ! »
« Le faire tout en restant en France »
« J’ai fait médecine pour me lancer dans l’humanitaire »
Julie Faucon (MSF France) : « Nous demandons une disponibilité de six mois »
« Je ne veux pas sauver le monde, juste apporter quelque chose »
Se former à la médecine humanitaire, une nécessité ?
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature