Une journée test pour l’avenir du mouvement

FERMETURE des cabinets, barbecue devant le siège national de l’Assurance-maladie à Montreuil, manifestations devant plusieurs caisses primaires et agences régionales de santé (ARS), grève de la télétransmission... Le mouvement de contestation des médecins généralistes en colère prendra des formes multiples aujourd’hui dans tout l’Hexagone (Le Quotidien du 14 juin). Les généralistes répondront-ils à l’appel à la fermeture des cabinets de MG-France, Union généraliste (UG), l’Union collégiale (UC), le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) et le Syndicat de la médecine générale (SMG) ? Les initiatives se multiplient en tout cas dans plusieurs régions de France. En voici une liste non exhaustive. En Bretagne où la fronde a commencé très tôt, les médecins ont prévu de se retrouver ce midi devant les CPAM de Vannes, Rennes et Brest avec blouses blanches et pancartes, banderoles et distributions de tracts. Beaucoup de médecins bretons ont également prévu de se rendre à Paris où des généralistes d’UG appellent à se réunir devant le siège de la CNAM pour partager un barbecue. En Rhône-Alpes, les médecins sont invités à fermer leur cabinet et à aller manifester devant le siège de l’Agence régionale de Santé (ARS) à Lyon, avant de défiler jusqu’à la préfecture. « Nous espérons réunir plus de 300 médecins », confie le Dr Roger Bolliet, responsable régional de MG-France. Une important mobilisation est également espérée en Pays-de-Loire. Les médecins se réuniront devant la CPAM de La Roche sur Yon en Vendée « pour dire stop aux mesures vexatoires », précise le Dr Eric-Pierre Lemonnier délégué régional de MG-France. En Alsace, UG a encouragé les médecins à faire la grève de la télétransmission pendant toute une semaine. Une forte participation des médecins est attendue dans le Nord et en Basse-Normandie, deux régions dans lesquelles la mobilisation fut importante lors des précédentes journées de manifestation. A noter que le SNJMG a déposé un préavis de grève concernant les gardes, astreintes et toutes activités de service des faisant fonction d’internes (FFI), internes, chefs de clinique et assistants, pour leur permettre de se mobiliser aujourd’hui.